Schroder est un roman qui me tentait déjà lors de sa sortie en grand format. Sa sortie poche aux Editions 10-18 a précipité mon envie de découvrir ce roman si particulier.
Erik Schroder attend de passer en jugement. Conseillé par son avocat, il se décide à coucher sur le papier une confession, pour Laura, son ex-femme, pour les jurés, pour lui-même. Et les souvenirs affluent…
Son arrivée en Amérique à cinq ans, seul avec son père, et sa décision de laisser pour toujours le passé derrière lui. Son mariage avec Laura, la naissance de Meadow, puis la séparation et la lutte pour obtenir un droit de garde. Et cette journée au lac entre père et fille, moment privilégié tant attendu et vite transformé en escapade innocente, pour grappiller quelques heures, quelques jours. Dire enfin à Meadow qui est son père, et qui elle est, elle.
Mais quel est ce secret que Schroder a caché à sa propre fille ? Qui est-il véritablement et comment a-t-il pu commettre pareille folie ?
Lorsqu’on se plonge dans ce roman, on tombe dans un univers très particulier auquel il ne s’attend peut être pas. on est face à un criminel mais pourtant on a devant nous un homme, un père, un mari, un coeur humain qui veut prouver son amour. D’un façon certes gauche, maladroite et totalement inadapté mais un être humain rempli d’amour.
Le ton utilisé par l’auteur est assez particulier, en lisant ce roman j’avais chaud, je me sentais étouffée et la lecture de ce roman a pris plusieurs jours car c’est une lecture assez lourde à laquelle il faut être préparée (ne prenez pas ce roman sur une plage tout en surveillant vos enfants en train de patauger dans la piscine). Ce roman est fort et pourtant il m’a laissé un sentiment étrange, une certaine lourdeur et peut être tout simplement un roman trop complexe pour la saison estivale qui arrive.
Dans cette lettre qui représente le roman, le personnage principal se met à nu, il raconte sa vie, son passé, son présent, le pourquoi de ses actes passés, présents et peut être même futurs. Ce roman est fort et lourd d’une certaine empathie intéressante et touchante à découvrir au fil des pages.
A découvrir rapidement, pour les soirs pluvieux et les émotions fortes.
Editions 10/18 – Amity Gaige – 309 pages – Mai 2015 – Contemporain – Littérature Etrangère
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Je l’ai dans ma PAL depuis sa sortie en grand format mais pas encore lu. J’attendrai cet automne pour le lire vu ton avis 🙂
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Je suis impatiente de découvrir ce roman!
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J’ai aussi beaucoup aimé ce roman lu à l’aube de l’été dernier. Une belle histoire d’un homme, d’un papa qui voulait passer plus de temps avec sa fille.
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Un peu déstabilisant au début, j’ai finalement beaucoup aimé ce roman. Ce papa est très touchant.
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